Il y a des acteurs politiciens ou journalistes qui utilisent des mots sans considération pour leur signification. En ce moment, les médias sont obnubilés par un politicien argentin propriétarien antisystème qui se présente aux élections avec des termes “anarco” ou “libertario”. Si les médias savaient faire leur travail de journalistes, ils sauraient que le terme libertario, dans ce cas, signifie “libertarien”  (lorsqu’il s’agit de libéraux de la droite extrême) et non libertaire. Ne pas faire ce travail d’analyse basique c’est travailler pour la confusion organisé par la classe des riches. On sait que la propriété c’est le vol. Pour ceux-là, la pratique de la propriété, donc du vol, est une habitude et une norme. Pour eux un mot est une marchandise, donc ça se vole, ça se manipule. Le terme propriétarien (plutôt que libertarien) leur conviendrait pourtant bien mieux, on les définit ainsi dans cet article.

On ne ressassera pas le fait que les propriétariens ne sont juste que des extrémistes libéraux, pour qui le fascisme est une solution lorsqu’il faut protéger “leurs richesses” volées. L’usage de termes “libertaire” ou “anarcho”, par certains (des propriétariens qui tentent de se déguiser), est une stratégie pour leurs commerciaux libéraux pour mettre un joli emballage doré sur une vieille idée moisie libérale. Celle-ci s’est compromise tant de fois dans le passé et toujours actuellement avec des racistes, des fascistes, des nationalistes, des dictatures, des raclures capitalistes. Ça leur permet aussi d’éliminer leurs ennemis que nous sommes, en les couvrant de leur merde.

Se désigner avec le terme anarcho par une personne d’un parti gouvernemental discrédite celle-ci de fait. Que ce terme soit utilisé est considéré comme une erreur pour beaucoup de libéraux. D’ailleurs, Rothbard considérait que “nonarchiste” était une désignation préférable à celle de “anarchiste“. C’est certes préférable et logique. Mais on sait que l’utilisation de “nouveaux” termes est commercialement plus vendeur pour eux que le vieillot libéralisme économique. Libéralisme économique dont on a vu la catastrophique mise en pratique dans l’histoire. Notamment les répressions sur le monde du travail quasi égales aux répressions des pays totalitaires. Certains journalistes utilisent également le terme libertarisme, hors pour définir les propriétariens, c’est le terme libertarianisme qui est d’usage.

Le politicien libertarien propriétarien Milei dit qu’ “Entre la mafia et l’État, [il] préfère la mafia“. Sauf que l’un et l’autre sont l’expression d’un choix entre deux pouvoirs tyrannique. A la différence, un anarchiste refuse les archies et ne choisit pas entre la peste et le choléra, il la combat par des moyens adaptés à l’objectif voulu. Ne dit on pas que la mafia est l’État dans l’État ? Milei préfère la version avec une main invisible, avec des impôts qu’il peut définir, au bon vouloir tyrannique du propriétaire armé et menaçant, contre ceux qui n’ont pas de propriété à défendre (les prolétaires), donc il défend le principe de l’État, car il défend le principe du capital.
Toujours les mêmes postures de politiciens, entre la peste et le choléra ils choisissent le capitalisme et l’État de toutes manières !

Pas besoin d’en dire plus, d’autres articles ont déjà exposés l’escroquerie “libertarienne”. Mais les médias sont aux ordres du capital et de l’État, et de ses cultures. Donc après diverses manière de nous salir régulièrement, de nombreux médias continuent aujourd’hui en déversant leurs merdes politicienne sur nous. Mais heureusement on a un paramerde, ce qui tombe sur nous, les éclabousse en retour. Ces médias, sont des collaborateurs du confusionnisme idéologique.

PM

Voici une liste d’articles sur le sujet :

* Section F – L'”anarcho”-capitalisme est-il un type d’anarchisme ? <- FAQ Anarchiste
* Libertariens : des proprietariens etatistes et capitalistes <- PM
* En finir avec l’anarcho-capitalisme <- Philippe Pelletier
* Critiques de l'”anarcho”-capitalisme