Écologie révolutionnaire ou rétrograde…

Écologie révolutionnaire ou rétrograde…

Le socialisme n’étant plus trop à la mode, l’écologie est devenue une cause supérieure pour beaucoup de groupes politiques. Les éléments de plus en plus palpables réveillent cet intérêt. On ne parlera pas des bourgeois libéraux ou des entreprises ayant envi de recycler leur image sous le billet vert, ceci a déjà été montré et démontré que ceux-là nous mènent tout droit au mur. Non, on parlera d’anciens léninistes/fascistes, ou de groupes ou personnes ayant les mêmes pratiques, qui s’orientent de plus en plus vers cette nouvelle quête « révolutionnaire » ou plutôt contre-, raison pour laquelle le discours écologique transparaît dans divers groupements idéologiques sous des formes assez similaires que les anciens groupements dits socialistes ou nationalistes, avec les mêmes logiques fermées et totalitaires dont il sera question ici, ainsi que les apparences ouvertes ou des propos justes pour attirer des adhérents.

On pourrait dire : « oui, le principal problème c’est le capitalisme et le monde bourgeois, laissons ceux, ‘radicaux’, qui lui veulent du mal même si ce ne sont pas nos amis !? L’union fait la force », du genre alliance rouge-brun ou vert-brun, etc ? Dans les faits certains dits anti-capitalistes ne veulent pas fondamentalement l’abolition du capitalisme, mais un aménagement local ou spécifique de celui-ci dans les formes. Ils utilisent les désirs des populations pour arriver à leurs fins. Historiquement, ça s’est déjà passé ainsi entre les anarchistes et les marxistes, il y avait une certaine tolérance du fait d’une critique commune du capitalisme, on sait depuis, qu’à part cette critique commune (qui avait d’ailleurs de nombreuses analyses et conclusions divergentes), il y avait d’autres points très problématiques entre eux dont des pratiques et des stratégies différentes, et depuis on a vu les désastres socio-économico-politique qu’ont réalisés les stratégies marxistes diverses avec comme résultat le capitalisme d’État (bien que certaines tendances aient eus des critiques sévères au sujet de certaines stratégies marxiste, mais cela les regarde), voire l’influence de leurs pratiques que ça a eu sur le développement de l’autoritarisme (bolchevisme, fascisme, nazisme, etc). La confusion ne sert que les divers autoritarismes (& co) et les pouvoirs capitalistes institués dans leur ensemble. Bakounine et autres anarchistes avaient déjà repérés les problèmes qu’engendreraient les théories marxistes si elles devaient être appliquées. On va voir dans divers articles futurs les problèmes que posent les vues théoriques et stratégiques de certaines idées et organisations écologique.

Les diverses analyses concernant les problèmes écologiques sont connus, la plupart des groupements écologistes sont plutôt d’accord quant au constat de catastrophe écologique qui s’annonce. Pour y répondre, ce qui les différencie est :
* dans l’origine du problème : capitalisme, l’humain/anthropocène, la technologie, l’excès du capitalisme, la civilisation…
* la stratégie : révolution sociale émancipatrice, guerre écologique décisive, avant-gardisme, coup d’État, green-washing, religion verte…
* les moyens : beaucoup d’argent, anthropocide/génocide, destruction de la technologie, permaculture, partage, pensées positives…

donc en fin de compte la différence est dans l’avenir qu’ils préparent/proposent : capitalisme vert, primitivisme, dictature verte, religion verte, rien.

Des groupes écologistes divers existent et posent question quant à leurs stratégies, propositions, actions, organisations. La critique des groupements écologistes, ou d’écologistes, faisant fondamentalement du greenwashing, de la proto-dictature, ou de la collaboration avec les gouvernants existe déjà, des critiques de divers positionnements alternatifs existe aussi, et des critiques des visées radicales également. Parmi les organisations écologiques radicales, beaucoup sont méconnues et confuses, malgré les bonnes intentions, et qui parfois proposent des pratiques dangereuses à leurs adhérents et surtout à ceux qui n’y sont pas. Certains en appellent à des réseaux illégaux dans une stratégie avant-gardiste contre les industries ou structures de la civilisation, du fait de l’urgence climatique, etc. Certains groupements jouent sur des faits destructeurs et irréversibles du capitalisme industriels sur le climat et le biotope terre en général et sur la croyance en la fin du monde imminente et, par la peur, pose comme nécessité aux affiliés d’agir maintenant aux ordres instillés de manière discrète par les décideurs/penseurs contre le système industriel. Ils jouent aux sauveurs et se veulent l’avant-garde écologique de la planète.

On connaît l’histoire, des groupements politiques ont déjà joués à ce jeu, avec leurs tribuns, leurs organisations, leurs hommes de main, leurs croyances/religions… on pense aux léninistes, aux fascistes et aux autres (théistes, capitalistes…) qui ont réussis à s’installer dans les pouvoirs bureaucratiques. Tous ceux-là n’attendent rien des « masses » et considèrent qu’ils doivent prendre le pouvoir en tant qu’élites, utiliser les désirs des « masses », pour répondre à leurs intérêts, ou pour d’autres causes, la « planète » ou la « nature », qu’ils prétendent évidemment représenter. Hors, on sait qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes et qu’ils utiliseront le spectacle de leur monde afin de justifier leur place.

Certains partis/orgas posent à ce sujet question quant à leurs nombreuses prises de positions ambiguës. Des positions stratégiques avant-gardistes. Difficile donc pour le moment de dire si ce sont plutôt des léninistes verts, des éco-fascistes, de futurs dirigeants ou autre chose ?! Quoi qu’il en soit, l’avant-gardisme qu’ils préconisent est suffisant pour rejeter leurs pratiques et mettre en garde les individus, lecteurs et divers mouvements écologiques à leur sujet.

Prendre des positions stratégiques avant-gardistes, c’est ce qui fait le lien entre les léninistes et les fascistes. C’est un terrain de confusion politique qu’il faut dénoncer, car il épuise les luttes plutôt que de les développer et les mener à une victoire émancipatrice. Il faut aussi dénoncer l’usage du terme « action directe » dans leurs lignes, confusion entretenue avec la terminologie « avant-gardisme ». Il n’est évidemment pas question ici de rejeter l’action des « minorités -ou majorités- agissantes » qui peuvent utiliser ce qu’on nomme l' »action directe » dans une logique d’émancipation, mais seulement de rejeter l’action délétère historique avant-gardiste de certains groupements qui croient avoir la solution envers et contre tous.

Il sera énoncé plusieurs points très problématiques, dont l’usage de la confusion idéologique, de mensonges, de l’avant-gardisme comme trame de fond, la division entre orga publique et les organisations secrètes à leur bottes (ou le contraire ; et on ne sait jamais dans ce genre de cas qui tire les ficelles et si ce n’est pas le genre mégalo, flic ou militaire qui est aux commandes), l’entrisme, la hiérarchie structurelle, la critique censurée, la nouvelle religion prônée et quelques autres points.

Plusieurs textes seront publiés, suite à cette introduction, au sujet de tous ces points problématiques repéré dans diverses orgas écologistes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.