Sexisme (genrisme), racisme (racialisme) sont dans le même bateau que le classisme.

Sexisme (genrisme), racisme (racialisme) sont dans le même bateau que le classisme.

Les classes sont des concepts humains. Certains sont basés sur des faits naturels (biologiques, géographiques, environnementaux, …) constatables afin de mieux définir la réalité par des mots, tandis que d’autres sont basés sur des faits purement humains (culturels, cultuels, sociaux, psychologiques…). C’est avec ces faits qu’il y a parfois ou souvent des biais d’interprétation biologiques, politiques, économiques ou sociaux. Les pratiquants, penseurs et clercs de ce système (les intellectuels, les médias, les politiques, les économistes, les religieux, les perroquets… ?) catégorisent et classent les individus et les choses selon des critères hiérarchiques et essentialistes. La classification a été un moyen pour les États de comprendre et de simplifier la réalité, notamment pour des raisons de structuration des impôts et des forces militaires. Les religions (donc les États) n’ont jamais été loin des pouvoirs institués pour aider à simplifier les sociétés sous leur joug avec des stéréotypes de classe. Des scientistes feront de même.

ni cis ni transOn ne peut ignorer les réalités tangibles, des différences sont existantes (biologiques, sociales, géographiques, culturelles…), cependant on ne peut pas avec ces différences en faire des critères “naturels” ou essentialistes, on ne peut pas en réclamer un droit supérieur ou égal. Sinon c’est qu’on défend l’Étatisme et son monde hiérarchique !

Des préfixes, tels que “cis”, “trans” sont utilisés afin de spécifier une position au sein des classes et on y ajoute “anti” :

  • cis : identité entre une classe concrète et une “sous” catégorie : Sexe mâle / genre masculin, État français / peuple français, Classe bourgeoise / statut bourgeois…
  • trans : non identité entre une classe concrète et une “sous” catégorie : Sexe mâle / genre féminin, État français / peuple breton, Classe bourgeoise / statut prolétaire…
  • anti : refuse les classes ou les sous catégories essentialistes de type cis ou trans.

Si on prend par exemple le concept des classes sociales (avec comme sous catégorie la place sociale, politique, économique), avec par exemple d’un côté les bourgeois / propriétaires / riches / maître et de l’autre côté les travailleurs / prolétaires / pauvres / esclaves. Il a pu être considéré que ces classes sociales étaient “naturelles” et qu’il fallait défendre une hiérarchie entre ces classes (protéger les élus, les supérieurs, les propriétaires). Chacun doit rester à sa place. Ce point de vue essentialiste a été défendu à travers l’État par les diverses bourgeoisies (de droite, de gauche, etc), en société libérale ou autoritaire (royalistes, fascistes, bolchéviques…).

Les bolchéviques, sur ce sujet, ont été un exemple “intéressant”, car ils ont utilisé le concept de classes sociales (classisme), en combattant soit disant la “bourgeoisie” et la “propriété privée” tout en se définissant comme “prolétaires” mais en ayant concrètement des pratiques et une réalité de “bourgeois”, défendant la propriété privative d’État contre l’émancipation des prolétaires. Ils devront gérer cette transidentité, en dépit de la réalité et de leurs discours fallacieux. Ce seront des transclasses. C’est la différence principale qu’il y aura entre les marxistes et les anarchistes à ce sujet. Les marxistes (tout comme les bourgeois) feront du classisme (trans, cis ?), tandis que les anarchistes feront de l’anti-classisme. Les anarchistes soutiendront, au sein du mouvement révolutionnaire anti-capitaliste et anti-Etatiste, la nécessité d’une conscience de classes, ceci pour permettre l’abolition des classes et non de les perpétuer dans telle ou telle forme (comme le feront les marxistes).
On a vu ce que donnait le mouvement classiste bolchévique, tout en devenant plus capitaliste que les capitalistes, et avec encore plus de tyrannie étatique que la classe abhorrée (pratiques qui inspireront fortement le fascisme italien et d’autres par la suite). Ils utiliseront la terminologie de “classe” afin de faire leur politique, créant de la confusion au profit d’un parti politique dit “communiste” ou d’une nation dite “socialiste”. Ils poseront le trans-classisme comme pratique (idéologie prolétarienne cis-classée et réalité bourgeoise) ultime. Ce qu’il faut en retenir, c’est que les transfuges de classes ou les mouvements d’ascension sociale ne changent en rien la réalité de fond de la société de classe, elles changent seulement les formes. Toute la force du mouvement révolutionnaire d’émancipation sociale prolétarienne qui était anti-classiste (donc anti-capitaliste et anti-étatiste) a été, avec l’aide des autres bourgeoisies, historiquement niée et anéantie au profit du mouvement transclassiste bolchévique (qui lui fut utile) et interclassiste fasciste.

Lors de discussions par ci par là au sujet du transgenrisme un sentiment similaire à la question des classes sociales m’est apparu évident.

Il y a un fait, c’est qu’il n’existe au niveau biologique chez les mammifères que deux sexes, le sexe féminin et le masculin. Depuis un certain temps, la “théorie du genre” est devenue médiatisée. Il existerait, d’après des intellectuels, au delà du sexe biologique, le “genre féminin” et le “genre masculin”. Le genre est en quelque sorte une image culturelle plus ou moins rigide et binaire de ce que serait culturellement ou relationnellement un homme ou une femme, en gros des comportements +/- stéréotypés de femmes et d’hommes. C’est une théorie essentialiste du genre. Certaines études scientifiques (avec une dose de conditions génétiques, de conditions environnementales, de conditions sociales) iraient dans le sens de cette théorie, d’autres non, il n’existe aucun consensus sur le sujet. Il est ici évident que des personnes peuvent souffrir de ne pas correspondre aux critères sociétaux de la société dans laquelle ils vivent, surtout s’il y a un ostracisme de la part de populations se croyant détentrices du savoir-être en société à l’encontre de personnes n’y correspondant pas. L’ostracisme conservateur est évidemment inacceptable et le respect des personnes ayant une sexuation différente est un préalable dans toute société. Ici, il sera question des théories de genre et des pratiques et non de vues subjectives.

La théorie genriste a produit des définitions sur diverses catégories de genre. En voici trois :

  • Lorsque le sexe et le “genre” correspondent (MM ou FF), ces personnes sont définies de cis-genrés (c’est en fait du genrisme “classique” ou du sexisme cis).
  • Lorsque le sexe et le “genre” ne correspondent pas (MF ou FM), ces personnes sont définies de trans-genrés.
  • Lorsque des personnes ne correspondent pas à un quelconque “genre”, ces personnes sont définies de “non genré.e.s” ou de “non binaires” de genre.

Parmi les transgenres, il y a des personnes qui veulent que le “genre”, qu’ils s’assignent, corresponde physiquement au sexe associé à ce genre, ceci pour correspondre aux critères cis-genres. Ils font pour cela notamment des opérations chirurgicales afin de changer physiquement de sexe, modification des hormones, etc. Ces personnes sont définies de transsexuelles. Mais tous les transgenres ne sont pas transsexuels.

Comparaison n’est pas raison, mais si on prend un exemple avec un critère biologique autre que le sexe, comme la couleur de peau, noire ou blanche (par exemple, même si la mélanine n’est qu’un caractère biologique parmi d’autres, et qu’il y en a de nombreuses variations), qui a pu à une époque être catégorisé par des racistes en diverses “races”, on en arrive aux mêmes logiques binaires que le genrisme. Derrière la “race noire” ou la “race blanche”, il y a une image plus ou moins rigide de ce que serait culturellement les “blanc.he.s” ou les “noir.e.s”, en gros, des cultures +/- stéréotypées de blancs et de noirs, selon les critères du lieu où cela se pose. C’est de l’essentialisme racialiste.

Ce sont des théories racialistes ou racistes avec lesquelles, comme pour le genrisme, on peut faire en parallèle des définitions se basant sur des schémas cis- ou trans- :

  • Lorsque la “race” et la “culture” d’une personne correspondent à la théorie (NN ou BB), on pourrait donc définir cette personne de cis-racialisée.
  • Lorsque la “race” et la “culture” d’une personne ne correspondent pas (NB ou BN), on pourrait définir ces personnes de trans-racialisées.
  • Lorsque des personnes ne correspondent pas à une quelconque “culture” assignée à la dite “race” de naissance, ces personnes pourraient être définies de “non racialisées”.

Parmi les trans-racialisés, il y a des personnes qui veulent que la “race”, qu’ils s’assignent, corresponde physiquement aux traits physiques associés à cette “race”. Ceci correspond aux critères cis-raciaux; ils font pour cela notamment des opérations chirurgicales afin de changer physiquement d’apparence, ces personnes sont définies parfois de transformistes. Mais tous les trans-raciaux ne sont pas transformistes.

Pareillement, si on reprend le concept de classe sociale, on pourrait produire des définitions similaires de type cis- ou trans- :

  • Lorsque la classe et la place “sociale” correspondent (BB ou PP), on pourrait définir ces personnes de cis-classés (c’est du classisme “classique”).
  • Lorsque la classe et la place “sociale” ne correspondent pas (BP ou PB), on pourrait définir ces personnes de trans-classées.
  • Lorsque des personnes ne correspondent pas à une quelconque “classe”, ces personnes peuvent être définies de “non classé.e.s” ou de “non binaires” de classe.

Parmi les trans-classés, il y a des personnes qui veulent que la place qu’ils s’assignent, corresponde à la classe associée à cette place, ceci pour correspondre aux critères cis-classés. Ils font pour cela des achats correspondants avec un changement d’habits, de voiture, d’habitat ou de comportement afin de changer d’apparats, ces personnes pourraient être définies de trans-placées. Mais tous les trans-classés ne sont pas trans-placés.

On sait que l’orientation sexuelle non hétéro (Lire “sexe et pouvoir à Rome” de Paul Veyne), la couleur de peau (ou l’origine) ou tout autre caractère biologique, n’est en rien un frein à l’intégration au capitalisme, ni aux cultures hiérarchistes, ou aux pratiques Étatistes. Tout comme les théories racialistes cachant le racisme sous une “culture” assignée essentialiste, les théories genristes sont l’arbre pour cacher la forêt sexiste derrière un genre “assigné” essentialiste. Le système raffole de ces mouvements faussement radicaux et facilement assimilables. Ils se posent en radicalité, mais une radicalité en mal d’intégration qui se hâte de demander une légalisation de son statut de classe (place), de race (racial) ou de sexe (genre). Ce n’est pas un combat social mais un combat politique qu’ils pratiquent. Ils veulent que l’État légifère sur des choses qui n’ont pas à appartenir à l’État.

Stéréotyper et définir une identité de genre binaire aux individus, que ce soit trans ou cis, c’est une même idéologie, le genrisme. On peut comprendre le mouvement féministe radical et les mouvements homosexuels ou bi, partisans du constructivisme social, qui refusent les théories et mouvements trans genres, car ces derniers tendent à essentialiser la femme ou l’homme dans des genres. La lutte d’émancipation sexuelle est le rejet du sexisme, du patriarcat et des stéréotypes genristes; or, les genristes trans veulent remettre le genrisme en tant qu’axe de lutte. On peut remarquer que des pouvoirs en place font le nécessaire pour accepter ces luttes genristes. Pour faire un parallèle avec le classisme, c’est ce qui est arrivé avec le mouvement ouvrier qui a été intégré en droit par des pouvoirs, ceci afin que leurs partis et syndicats empêchent les mouvements révolutionnaires de s’étendre et que le capitalisme national puisse continuer à fonctionner avec la collaboration des dits “partis et syndicats”, les “partenaires sociaux”. Le racialisme a fait de même dernièrement, l’anti-racisme a fondu comme neige, le racisme a prospéré. C’est à se demander si ce genre de mouvement n’est pas un cheval de troie de mouvements conservateurs ultra-libéraux pour censurer toute expression d’émancipation sociale. D’ailleurs au vu des pratiques autoritaires de personnes trans, énoncées dans de nombreux articles de “partage-le.com” *, il reste peu de doutes sur des problèmes tabous de ce sujet parmi le mouvement trans.

Une autre problématique que pose le mouvement transgenre est le changement de sexe physique pour certains/certaines. D’un ressenti personnel, ça en est devenu une nécessité médicale ou esthétique, avec chirurgie lourde (dont les conséquences du choix de changement de sexe peuvent être irréversibles et graves, psychologiquement et physiquement). Les libertariens aiment à parler sur la propriété de soi-même au sein du marché “libre”, comme la vente d’organes (pour les pauvres essentiellement) ou la vente de son corps (prostitution, salariat, donc encore les mêmes). Tout cela ne leur pose pas de problème, pas plus que le marché médical du changement des organes sexuels, dont les conséquences sont parfois lourdes. La technologie transhumaniste a- t- elle besoin de ce genre de faits trans-sexuels afin de prospérer pour l’acceptation par la population dans son futur pouvoir bio-technologique ? Va savoir, l’eugénisme pourrait profiter de tout ça aussi pour implanter le genre masculin ou féminin, ou autres transmodifications, aux futurs enfants à naître ?

Je ne doute pas un instant des bonnes intentions de certains défenseurs de la “théorie du genre”, mais (l'”enfer” n’est-il pas pavé de bonnes intentions ?) face à des pratiques “terroristes” trans de menaces du style “kill the TERF” (tuer les féministes refusant de considérer une trans femme comme une femme ; trans femme = un homme transformé en femme), des pressions sur des organisateurs pour annuler des réunions sur la question trans (à Lyon dernièrement, voir floraisons, DGR *), des menaces de mort ou des demandes de licenciements de personnes universitaires féministes radicales (car ne reconnaissant pas le mouvement trans)… Ce n’est pas sans rappeler les mouvements indigénistes qui ont usé de ce genre de procédés dans le passé, amenuisant des logiques d’émancipation universelle anti-raciste au profit d’intérêts identitaires. Mais on peut aussi se souvenir des léninistes utilisant des termes infamants contre leurs opposants (les anarchistes notamment) pour les discréditer apriori. Tout ceci pour cacher leurs propres pratiques fascistes infâmes !

La défense de mouvements politiques sectaires, identitaires, communautaires se prétendant faussement, anti-raciste, anti sexiste, anti-classiste, dans un but bassement politique ou médiatique, est détestable.
Il faut se souvenir de ce mouvement marxiste ou léniniste qui a imposé le transclassisme aux prolétaires et dont on voit le résultat aujourd’hui d’intégration au capitalisme avec leurs partis de politiciens chafouins ou leurs bureaucrates syndicaux comptables. Partis ou syndicats qui ne veulent plus en finir avec le capitalisme et l’État, car ils ont obtenu leurs statuts, leurs places au sein du système. Circulez, il n’y a plus rien à voir.

La lutte sociale universelle anti-raciste, anti-classiste et anti-sexiste est hautement respectable, ceux qui sont opprimés du fait de leur couleur de peau, de leur condition sociale de classe, de leur sexualité ou de leur sexuation sont à défendre contre les essentialistes et opportunistes de tous bords. Mais au delà de l’attaque nécessaire contre le racisme, le classisme et le sexisme, il est important de rappeler qu’il y a un système qui porte tout cela, c’est le capitalisme (avec ses États prenant diverses formes) et que combattre ce système est d’une plus grande nécessité pour abattre toutes les autres oppressions.

Organisons nous dans les lieux de travail, dans les lieux de vies afin de combattre toutes ces minis oppressions essentialistes. Détruisons ce système, créons des sociétés, libres et égalitaires, sans classes, sans genres, sans races !

PM

* dont je ne partage pas toutes les analyses sur d’autres sujets

4 réflexions sur « Sexisme (genrisme), racisme (racialisme) sont dans le même bateau que le classisme. »

  1. Bonjour.
    Pas d’accord et sur deux points (qui ne sont pas secondaires).
    Le premier concerne les gangsters du Kremlin, qui presque aussitôt après leur arrivée au pouvoir constituèrent et comme l’avait formidablement entrevu Bakounine dès 1872 une nouvelle classe dirigeante mais sans que l’on puisse formellement accuser Marx d’autre chose que d’imprévoyance -ce qui déjà en soi est grave- mais pas, d’essentialisme : il prétendait en effet que le prolétariat, en s’émancipant, émanciperait l’humanité toute entière. Et dans les faits la démonstration en aura été apportée en Espagne à dater de 1936 lorsqu’en s’émancipant (mais… au sein des collectivités et non, sous le contrôle des “communistes”) le prolétariat aura émancipé toute une société -et pas seulement lui-même.
    Le deuxième désaccord concerne ces staliniens qui s’ignorent et qui dans des “organisations” qui se disent anarchistes ne font que reproduire, et à la limite du mimétisme, ce que longtemps durant ils ont reproché à la concurrence. Eux aussi et contrairement à ce que soutient cet article cèdent à un essentialisme, qui est même un paradigme, et qui a pour nom : MOUVEMENT TTTTTOUVRIER. Mais depuis Marx on sait que seule existe : d’un côté, la classe ouvrière (notion purement descriptive et statique, “inerte”) ; de l’autre côté le prolétariat c’est-à-dire cette même classe devenue consciente d’elle et agissant en conséquence. Quant au sacro-saint… MOUVEMENT TTTTTOUVRIER c’est une notion fourre-tout (étant bien entendu que le monde ouvrier a aussi ses nullités, ses traîtres, ses collabos, etc.) et qui dans la pratique permet en permanence à des gens qui se disent anarchistes et qui en trouvent d’autres pour y croire de se livrer aux compromis les plus inavouables. Un dernier degré dans l’obscénité aura été atteint avec la publication du… “dictionnaire Maitron des anarchistes”. Bref et pour le dire autrement : là, où la gloire et simplement la raison d’être de l’anarchisme sont de vouloir changer le monde on peut voir cette étiquette utilisée par des sans-dignité dont l’horizon indépassé est le petit strapontin que l’on consentira peut-être à leur offrir après qu’ils aient montré patte blanche et donné des gages de leur appartenance au… MOUVEMENT TTTTTOUVRIER !

    1. à ton 1er désaccord : Marx non, mais des marxistes oui.
      à ton 2sd désaccord : C’est vrai, il n’y a pas que des anti-classistes parmi les anarchistes.

      PM

      1. bien d’accord avec toi sur le 1er point et on ne peut qu’en rajouter, en ce qui concerne les perroquets “marxistes”. Mais, si tant est que même le père-fondateur du socialisme de la caserne a droit à l’équité j’ai juste voulu rappeler que sur ce point précis (et comme souvent c’est le cas) c’étaient eux qui lui faisaient dire… plus qu’il n’avait dit ou ce qu’il n’avait pas dit.
        Mais tel est le sort qui guette tout penseur et j’ai été effaré, dans le cadre de recherches sur l’anarchisme italien, sur le sort contre nature (posthume) que l’on faisait subir même à Berneri et Malatesta.
        Cordialement

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