Au café
D’après une édition numérique. PRÉFACE Ces dialogues ont leur histoire, modeste, mais capable d’intéresser le lecteur. Errico Malatesta les commença en mars 1897 pendant que, clandestinement, il rédigeait, presque à lui seul, à Ancône, le périodique L’Agitazione, toute la police internationale étant à sa recherche. On avait quelque soupçon de sa présence à Ancône et la petite ville était sillonnée d’espions qui, sous les travestissements les plus grotesques, cherchaient le conspirateur. Lui, sans autres précautions que d’avoir coupé sa barbe…